LMS 26 : Un dernier combat à Dewerdt avant la trêve

Nos Dunkerquois reçoivent Aix ce samedi soir aux Stades de Flandres.

L’USDK sort d’un match éprouvant sur le plan physique, disputé au Parnasse à Nîmes, le week-end dernier.
Nos Lions avaient bien entamé la rencontre, réalisant une belle première période. Les titulaires ont répondu présents, à l’image de Quentin Dupuy, de retour de blessure, qui n’a pas ménagé ses efforts et s’est montré particulièrement généreux.
La seconde période, en revanche, a été plus difficile pour nos Dunkerquois. Le manque de fraîcheur et de rotations s’est fait sentir, et l’écart de deux buts à la pause s’est creusé au fil des minutes.

Nos Lions ont eu une semaine pour préparer le choc à domicile face à Aix, avant une trêve bien méritée. Le PAUC, actuel 8e du classement, est une équipe solide, avec trois victoires lors de ses cinq dernières rencontres. De leur côté, nos joueurs continuent de lutter avec détermination, malgré des résultats négatifs.

Souvenons-nous qu’à l’Arena du Pays d’Aix, le 10 octobre dernier, l’USDK s’était imposé avec quatre buts d’écart, porté par un Tom Pelayo exceptionnel (14 buts) et un Alejandro Romero décisif (14 arrêts). Espérons une nouvelle performance de ce calibre pour décrocher enfin cette première victoire à Dewerdt en 2025.

Ce sera le dernier combat avant une trêve salvatrice, à la fois physique et mentale. On rappelle que Bence Szucs et Tom Pelayo rejoindront leur sélection nationale, une belle opportunité pour engranger de l’expérience tout en représentant fièrement leurs couleurs. Ce temps de repos permettra aussi de recharger les batteries en vue du sprint final du championnat.

Point blessures :
Benjamin Afgour sera absent après s’être cassé le nez à l’entraînement vendredi matin. 
Jean-loup Faustin et Gautier Crepel sont toujours en reprise progressive.
Amil Maliki est blessé au genou, en attente des résultats d’analyses approfondies.

Le point avec Quentin Dupuy :

« Avant d’arriver à Dunkerque, j’ai passé toute ma carrière à Nîmes. Et là-bas, il y avait ces valeurs de grinta, de combativité, d’abnégation, on va dire. Et c’est vrai qu’en venant ici, à Dunkerque, qui a toujours été un club représentant aussi ces valeurs-là, j’ai retrouvé ce même esprit.
Je trouve que c’est un bon fil rouge pour moi, parce que je garde cette personnalité dans un club, une institution qui revendique les mêmes traits de caractère. Donc oui, c’est ce qui me colle à la peau, on va dire. Après, j’essaie de mettre le plus d’énergie possible pour être bon, ou du moins pour aider l’équipe.

Je ne suis pas Nikola Karabatic, je ne suis pas un génie du handball, mais je sais que si je ne me donne pas à 150 % sur les matchs (au moins dans la tête, parce que physiquement, parfois, c’est plus compliqué selon les périodes) je n’existe pas. Donc voilà, pour définir ma personnalité, ce serait ça : ne rien lâcher.

On est dans une période très compliquée, et malgré tout, l’ensemble du collectif se donne à fond pour en sortir. On est dans un contexte où, si on n’a pas la motivation maintenant, on ne l’aura jamais. C’est un moment où il faut être très déterminé, et je le suis. Je pense que l’ensemble du groupe l’est aussi à 100 %, j’en suis sûr. On a envie que les gens qui viennent nous voir passent un bon moment, et qu’ils arrêtent d’être cardiaques dans les tribunes ! Parce que c’est très compliqué pour eux, pour nous aussi.

On a gagné à l’aller à Aix, même si on bricole, qu’on a beaucoup de mecs sur le côté, que c’est difficile… On va tout donner, et s’arracher encore plus devant notre public, clairement.

C’est difficile d’imaginer comment le match va se passer, parce que chaque match est différent.
Mais sur l’état d’esprit, le travail qu’on fournit malgré les défaites, je sens le groupe très concerné et sérieux. L’amour du maillot, ou du moins le fait de le représenter au mieux, c’est ce qu’on doit faire. Tout donner, c’est la seule chose à faire. Après, prévoir comment va se dérouler le match… Faire un pronostic, c’est trop compliqué. Le championnat est imprévisible.

On n’est pas vraiment proches des relégables, mais c’est vrai que les petits signaux d’alerte, c’est l’enchaînement des défaites, clairement. Là où on doit continuer à gérer, c’est sur le mental. Parce que perdre, ça fait mal à tout le monde. Le but, c’est de sortir de cette spirale. Et avant de gagner, il faut qu’on sorte nous, dans notre tête, de cette dynamique. Il faut voir aussi ce qui est bon. Il ne faut pas se flageller non plus. Il y a des choses positives. On manque parfois de confiance, donc on est moins efficaces, et c’est un cercle vicieux. Dès qu’une équipe manque de confiance, les travers ressortent vite. Mais je trouve qu’on bosse bien pour gommer tout ça. On analyse beaucoup, on essaie de travailler plus pour combler les absences.

Dans mon rôle, dans le vestiaire, avec mon tempérament, j’essaie de communiquer, de sourire aussi. Parce que souvent, ce qui manque quand on baisse la tête, c’est ça : on fait la gueule, et tout est dur pour nous individuellement. J’essaie, même dans les moments difficiles, de mettre un peu plus de joie, d’aller chercher les mecs, de discuter avec eux, de savoir comment ils vont personnellement. Comme je disais, tout le monde est concerné et focus. C’est un avantage : les messages sont plus facilement reçus. Et je pense qu’on a un groupe solide, avec les jeunes, les anciens, le capitaine, qui arrive à fédérer tout le monde, même quand certains traversent des périodes plus dures.

Je pense qu’on va sortir de cette dynamique de défaites. Je ne sais pas quand, ni comment, mais pour moi, on peut très bien en sortir dès ce match contre Aix. L’objectif, il est clairement là : sortir de ça et gagner. »

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