LMS J19 : Un deuxième match carnaval haut en couleur !

L’USDK abordera ce samedi 8 mars, à l’occasion de la 19ᵉ journée de Liqui Moly StarLigue, un match contre Saint-Raphaël. Après un début de deuxième partie de saison encourageant, marqué par un match nul accroché face au Paris Saint-Germain, les Dunkerquois ont enchaîné avec un second match nul avant de s’incliner la semaine dernière à Tremblay.


Désormais, l’objectif est clair : renouer avec la victoire. À domicile, les hommes de Franck Maurice auront à cœur de livrer une prestation solide et appliquée. La concentration et l’engagement seront les maîtres-mots pour espérer l’emporter face à une formation varoise toujours redoutable.


Ce match aura une saveur particulière puisqu’il se déroulera sous le signe du carnaval. Nos Lions pourront compter sur un soutien de taille avec la présence des musiciens du carnaval et du tambour-major, qui viendront insuffler une énergie festive aux tribunes du stade.

L’adversaire : Saint-Raphaël

Saint-Raphaël arrive à Dunkerque avec la ferme intention de repartir avec des points. Actuellement au pied du podium de la Liqui Moly StarLigue, les Varois occupent la 4ᵉ place et comptent 22 points au classement. Lors de la dernière journée, ils ont affronté le Paris Saint-Germain mais ont dû s’incliner sur le score de 30 à 39.

Historiquement, les confrontations récentes entre les deux équipes ont souvent tourné à l’avantage des Dunkerquois. Sur les trois dernières oppositions, l’USDK a remporté deux matchs, tandis que l’autre s’était soldé par un match nul.

 

Que pouvez-vous dire de ce début d’année 2025 et des trois matchs de championnat disputés ?

Le nombre de points est un peu décevant. À trois points, nous aurions été satisfaits. Mais au vu du déroulement des trois matchs, il y a une certaine déception et frustration par rapport à ce qui s’est passé. Les fins de match se ressemblent : nous avions les ballons pour éviter la défaite. Deux fois, nous avons réussi à ne pas perdre, mais une fois, nous avons laissé filer le match. Malgré tout, je pense qu’au moins un de ces trois matchs aurait pu être remporté, ce qui aurait changé la dynamique de ce début de compétition.
Cela montre néanmoins que nous sommes sur la bonne voie. Nous savions que Paris serait un défi compliqué. Istres, qui cherche des points à domicile, a déjà battu Chambéry et enregistre de bons résultats chez lui, ce qui rend ce déplacement particulièrement difficile dans un contexte de lutte pour le maintien. Quant à Tremblay, c’est une équipe de notre niveau : nous les avions battus difficilement chez nous et, bien que le match ait été équilibré là-bas, notre fébrilité sur les derniers ballons nous a coûté cher.
Malgré tout, il faut aussi prendre en compte les circonstances : nous avons dû faire face à de nombreuses absences et incertitudes sur ces trois matchs, avec plusieurs joueurs malades alors que la grippe circulait dans le vestiaire. Cela dit, nous avons su tirer du positif de cette situation, ce qui peut nous permettre d’aborder les prochains matchs avec plus d’optimisme et, je l’espère, de meilleurs résultats.

Comment évaluez-vous le rôle des jeunes du centre de formation dans la dynamique de l’équipe première ?

J’ai toujours insisté, depuis mon arrivée et encore l’année dernière, sur l’importance des conventions au sein du centre de formation et sur la nécessité de travailler en étroite collaboration avec Richard et les jeunes du centre. L’année dernière, nous avons intégré cinq joueurs nés en 2006, et ce sont eux qui nous apportent principalement de la fraîcheur et du nombre aux entraînements. Heureusement qu’ils sont là pour nous permettre de nous entraîner dans de bonnes conditions. Pour eux, c’est aussi une opportunité qui les propulse plus rapidement vers le professionnalisme, ce qui est bénéfique pour tout le monde.
La seule différence, c’est l’intensité que l’on ressent entre les entraînements et les matchs. C’est un facteur qui peut jouer à certains moments. Il y a forcément un écart entre le niveau d’un entraînement et celui d’un match, un écart qui s’explique aussi par l’expérience et la jeunesse des joueurs qui s’entraînent avec nous.
Malgré cela, je trouve que cela fait progresser le système. Il est important de souligner le travail réalisé au centre de formation et de rappeler à quel point il est essentiel d’assurer sa pérennité.

Dans quel état d’esprit et avec quelle dynamique abordez-vous ce match face à Saint-Raphaël ?

Nous allons faire comme à notre habitude : nous adapter et proposer une prestation que j’espère entraînante, enivrante et dynamique. Comme face à Paris, la salle était avec nous. Aujourd’hui encore, elle sera pleine et colorée. J’espère qu’il y aura une belle ambiance, et ce sera à nous de la faire vibrer, de donner envie au public de nous suivre.
C’est vrai que le défi sera de taille, car Saint-Raphaël est une équipe qui joue l’Europe, qui joue bien et qui n’a certainement pas oublié les difficultés que nous lui avons causées chez elle lors du match aller. Nous sommes donc face à une belle confrontation, contre une équipe solide, mais contre laquelle j’espère que nous aurons les moyens de nous battre.

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