A la découverte de Marie-Jo Erzuah

L’USDK, c’est un effectif professionnel, vitrine du club et de la ville de Dunkerque mais c’est aussi une filière jeune très active avec notamment des éducateurs motivés et motivants. On vous propose d’en savoir plus sur les plus anciens d’entre eux.

On commence par la très dynamique Marie-Jo ERZUAH. Saviez-vous qu’elle a été championne de France avec l’USDK ?

Portrait/interview.

Depuis quand es-tu au club ?

Marie-Jo : « Je suis arrivée au club en 1988 avec des allers-retours. Quand je suis partie en 1992, j’étais une joueuse et je suis revenue en 2008 en tant qu’entraîneur des moins de 13 ans première année. »

Ton rôle au sein du club ?

M.J. : « Je jouais à Grande-Synthe à  une certaine époque avec les Séniors filles entraînées par Bernard Pot. Jean Luc Comyn m’a repérée et m’a demandé de venir jouer en Nationale 2 avec l’équipe espoirs dunkerquoise qui avait gagné la Coupe de France Cadettes. 

Aujourd’hui, j’entraîne avec Constance Godart et Simon Saghaar (stagiaire) les moins de 13 ans deuxième année. Je suis aussi bénévole pour la filière jeune lors de manifestations, tournois et autres. »

Parle-nous un peu de toi ?

M.J. : « Je suis éducatrice spécialisée/Actrice de Liaisons Sociales dans l’Environnement Scolaire pour une association d’actions éducatives et sociales du Dunkerquois. »

L’USDK, c’est quoi pour toi ?

M.J. : « L’USDK, c’est le club qui m’a permis d’être semi-pro. C’est avec à Dunkerque que j’ai obtenu deux titres de Championnes de France « Espoirs » et vécu de super moments en Nationale 2/1B avec Brigitte Lagouche (actuelle vice-présidente) Anne Cagna et Catherine Berthelot qui composent aujourd’hui la « dream team » des entraîneurs de la filière jeune. Sans oublier notre marraine de l’époque, Evelyne Flahaut aujourd’hui secrétaire du club. 

Grâce à la formation reçue par l’USD,  j’ai ensuite pu rejoindre le stade Béthunois Bruay la Buissière où j’ai signé un contrat de joueuse de performance. »  

Ton meilleur souvenir ?

M.J. : « Cela remonte à 2014, avec les jeunes, nous avions été Champions Départementaux Excellence. Équipe géniale, toujours à l’écoute, qui ne rechignait pas à la tâche, ne se plaignait pas ( car parfois je le reconnais je suis ch…..), sans prétention, avec des progressions individuelles et collectives exceptionnelles. Pour obtenir ce titre, j’ai bien sûr été secondée confortablement et admirablement par Benoit Flamein (parent dirigeant) et Malvina Fischetti (ardente supportrice et marraine d’un joueur).

As-tu une anecdote avec tes équipes de jeune ?

M.J. : « Des anecdotes… il faut savoir que chaque année, je donne un petit surnom charmant à chacune de mes équipes en fonction de leurs inattentions ou bêtises régulières. J’ai souvent eu des équipes qui se mettaient en route après le premier tiers temps. Je me disais: c’était le temps de l’échauffement qui se poursuivait. Ces joueurs avaient besoin de 15 minutes supplémentaires pour se réveiller. Mais en 2017, j’ai eu une équipe qui me rendait « dingue ». Certains gamins ne devenaient performants qu’au 3ème tiers temps. Après cela, c’était très facile de dire que « Marie-Jo passe son temps à hurler sans raison… ». Du coup ceux-là, je les ai appelés « les tortues ».

Des joueurs ou joueuses t’ont-ils marquée ?

M.J. : « Je vous avouerai que tous dans leur petit style d’enfant m’ont marquée. Certains ont bien grandi aujourd’hui. D’ailleurs parfois, j’ai dû mal à les reconnaître. Ils m’ont tous marquée car je ne me remémore que les délires ou les fous rires que j’ai pu avoir avec chacun d’entre eux ou d’entre elles. Souvent je me fâche mais j’oublie vite. Car ce qui m’intéresse chez eux est leur tempérament d’enfant. En moins de 13 ans, nous sommes encore dans le ludique. Sans prétention, je peux dire que tous les enfants que j’ai entraînés ont grandi et évolué. Bien sûr, je suis contente de voir quand certains jouent en Nationale ou autres. Je me dis que c’est toute une équipe, tout un ensemble, une filière qui a mené ce jeune là où il est… »

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