Dans une série de matchs à haute intensité, l’USDK part affronter Chartres ce dimanche après-midi.
Nos Dunkerquois ont autant besoin de points que leur adversaire du jour. Lors de leur dernier déplacement, Tom Pelayo et ses coéquipiers avaient su s’imposer à Créteil dans une performance qu’ils tenteront de rééditer face à un concurrent direct, deux rangs derrière au classement. Dunkerque est actuellement 11ème avec 18 points, Chartres 13ème avec 14 unités.
Face à Cesson, les hommes de Franck Maurice ont craqué dans les derniers instants, manquant de lucidité au moment clé. Une fin de match frustrante, malgré les retours encourageants de Jean-Loup Faustin et Florian Billant. Des renforts bienvenus pour un collectif qui retrouve peu à peu de la profondeur.
Avec une semaine complète de travail, les Nordistes abordent ce rendez-vous avec l’ambition de frapper un grand coup. Même si se déplacer à Chartres n’a jamais rien d’une partie de plaisir, l’USDK connaît ce type de contexte et voudra marquer les esprits pour sa première au Colisée.
Le duel s’annonce serré, mais sur le papier, l’avantage défensif penche en faveur de nos Dunkerquois, avec la cinquième meilleure défense du championnat. Chartres, en revanche, n’affiche que la 11ᵉ défense de Liqui Moly StarLigue.
Point sur les blessures : Gautier Crepel ne sera pas du déplacement, il a néanmoins repris la course cette semaine et sera réévalué dans les semaines à venir.
Quentin Dupuy quant à lui fait son retour ce week-end.
Le match est à suivre sur Handball TV à 16h.
Le point avec Frank Maurice :
« Dans tous les moments où on a été performant avec cette équipe, ça s’est forgé sur des performances défensives, ou en tout cas sur une envie de dominer l’adversaire, que ce soit physiquement ou tactiquement, à partir du secteur défensif. Ça sera l’une des clés face à Chartres dimanche. Le retour de Quentin (Dupuy) pourrait nous donner une option supplémentaire, parce que ces absences créent des déséquilibres : par exemple Cornelius (Kragh), qui est utilisé à un poste qui n’est pas le sien mais qui est beaucoup plus énergivore que celui qu’il occupait d’habitude en défense. Ça impacte aussi son rendement en attaque. Tous ces ajustements, ça crée des déséquilibres, cela nécessite des finesses de fonctionnement qui sont compensées par le travail. On bosse bien, et c’est ce qu’on fait. Malgré tout, l’expérience et les repères fins se créent avec du temps, et le temps, on essaye d’utiliser celui qu’on a pour être performants.
C’est bien de pouvoir aller jouer dans cette nouvelle salle du Colisée, on ne l’a pas encore fait. Je ne pense pas que ça ait de l’impact sur nous, au contraire, plus les enceintes sont belles, plus on a envie d’y jouer. Un changement de salle, de structure d’entraînement, nécessite beaucoup de changements. Je ne pense pas que ça ait beaucoup d’influence sur nous. On se concentre sur ce qu’on a à faire, et le contexte chartrain est le contexte chartrain. C’est à nous d’aller chercher des points à l’extérieur, comme on a su le faire à Créteil.
Ce qui fait la différence dans ces matchs-là, c’est la stabilité émotionnelle, tactique, technique, et ça, ça demande du temps pour être trouvé. L’équipe a dû se réorganiser avec les absences. Je suis confiant dans ce que proposent les garçons à l’entraînement, et il n’y a pas de secret : si on travaille, on va récolter les fruits de ce qu’on sème.
On a bien vu d’ailleurs contre Cesson : on démarre mal, puis on arrive à revenir et à repasser devant. On a de nouveau un trou, puis on n’a pas réussi à recoller et à passer devant, parce qu’on perd certains ballons importants, on est fébrile dans le secteur défensif. Si on arrive à être hyper concentrés, et encore une fois, j’insiste sur la stabilité tout le match, ça va créer du doute chez l’adversaire, puis créer chez nous de l’envie, de la confiance. Comme on l’a fait à Créteil : c’est le genre de match sur lequel on doit s’appuyer. On a bien démarré, on les avait mis derrière ; quand ils sont revenus, on n’a pas paniqué, on a su vraiment rester sereins dans le money-time et la fin de match. Donc c’est ce genre de match qui doit nous guider, notamment à l’extérieur. »
